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Contes chinois à l’Opéra Comique
Par cette belle matinée ensoleillée, je prends la direction de l’Opéra Comique pour y écouter des contes chinois, en musique et en images, dans le cadre de la programmation de « Mon premier Festival d’Opéra ». La salle, magnifique, est remplie. Bientôt la cloche retentit : les lumières s’éteignent et le spectacle commence. Le Prince Tigre Les belles illustrations du livre (l’école des loisirs) se succèdent sur l’écran : il s’agit de l’histoire d’une tigresse qui, le cœur brisé par la mort de ses petits, terrorise le royaume. Seul un enfant pourra apaiser sa colère : le fils de l’Empereur. Je me laisse happée par l’histoire que je ne connais pas. Je…
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Improvisation : la plateforme comme socle
Ce soir, je réalise l’importance de bien situer les personnages et paysages dans sa tête lorsque l’on improvise. En effet, si je connais pas mon personnage, si je ne sais pas à qui je parle alors comment mon public pourrait-il bien le comprendre ? Et mon partenaire de jeu ? Et puis, quand on est dans son personnage et dans son paysage, cela permet d’échapper au stress de l’inconnu, grâce à une meilleure conscience de l’instant présent, et de le restituer de manière vivante car vécue. Je remarque également que la tendance naturelle consiste à imposer son idée à son ou sa partenaire (#rudesse). Et si je commençais par dire…
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De la différence entre le suspens et la surprise
Vous êtes-vous déjà posé la question de la différence entre le suspens et la surprise ? Hitchcock l’explique très clairement dans ses entretiens avec Truffaut en 1966. La différence entre le suspense et la surprise est très simple. Nous sommes en train de parler, il y a peut-être une bombe sous cette table et notre conversation est très ordinaire, il ne se passe rien de spécial, et tout d’un coup, boum, explosion. Le public est surpris, mais avant qu’il ne l’ait été, on lui a montré une scène absolument ordinaire, dénuée d’intérêt. Maintenant, examinons le suspense. La bombe est sous la table et le public le sait, probablement parce qu’il…